ABSTRACT

Languages and language skills are commonly tagged as a marketable asset, or ‘human capital’. The article analyses the implications and social effects of Human Capital Theory. I show that the possession of language skills does not necessarily increase employment prospects, and certainly not in the way envisaged by neoliberal policy-makers in the European Union. Wider, systemic social inequalities come into play. Taking the Irish context as an example, and amid dwindling public funding for education, I argue that human capital theory functions ideologically as a strategy of displacement to shift responsibility for employment outcomes from the social to the individual.

Les langues et les compétences linguistiques sont communément étiquetées comme un actif commercialisable, ou ‘capital humain’. L’article analyse les implications et les effets sociaux de la théorie néolibérale du capital humain. Je montre que le la possession de compétences linguistiques n’augmente pas nécessairement les perspectives d’emploi, et certainement pas de la manière envisagée par les responsables politiques dans l’Union européenne. Des inégalités sociales plus larges et systémiques entrent en jeu. Prenant le contexte irlandais comme exemple, prenant en considération la diminution du financement public pour l’éducation, je soutiens que la théorie du capital humain fonctionne idéologiquement comme une stratégie de déplacement pour changer la responsabilité des résultats de l’emploi du social à l’individu.